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  • A L'ombre Des Jeunes Fille En

    A L’ombre Des Jeunes Fille En

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    د.م. 78

    «Tout d’un coup, dans le petit chemin creux, je m’arrêtai touché au cœur par un doux souvenir d’enfance : je venais de reconnaître, aux feuilles découpées et brillantes qui s’avançaient sur le seuil, un buisson d’aubépines défleuries, hélas, depuis la fin du printemps. Autour de moi flottait une atmosphère d’anciens mois de Marie, d’après-midi du dimanche, de croyances, d’erreurs oubliées. J’aurais voulu la saisir. Je m’arrêtai une seconde et Andrée, avec une divination charmante, me laissa causer un instant avec les feuilles de l’arbuste. Je leur demandai des nouvelles des fleurs, ces fleurs de l’aubépine pareilles à de gaies jeunes filles étourdies, coquettes et pieuses. « Ces demoiselles sont parties depuis déjà longtemps », me disaient les feuilles.»

  • Adieu Aux Armes (L')

    Adieu Aux Armes (L’)

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    د.م. 91
  • Aux Ames Sensible

    Aux Ames Sensible

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    د.م. 91

     » Aux âmes sensibles  » : ainsi Stendhal désigne-t-il ses correspondants favoris, sa soeur Pauline Beyle d’abord, son  » âme soeur  » et sa première lectrice, puis les femmes aimées, les camarades, les éditeurs. Dans ces 220 lettres, choisies parmi 2000 environ, on assiste à la naissance d’un écrivain, au début des années 1800, quand Stendhal était encore Henri Beyle ; à son engagement dans l’armée napoléonienne ; à sa vie de consul en Italie.

    Jusqu’à sa dernière lettre, écrite la veille de sa mort en 1842, Stendhal raconte et se raconte, avec ironie et légèreté. Son style se forme, par la pratique quotidienne de la confession et de la confidence. Car la lettre est une forme majeure d’écriture de soi : lieu où Stendhal éprouve ses idées, matériau brut que l’on retrouvera, transformé, dans toute son oeuvre.

  • Bete Humaine

    Bete Humaine

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    د.م. 78

    L’essentiel de La Bête humaine, c’est l’instinct de mort dans le personnage principal, la fêlure cérébrale de Jacques Lantier, mécanicien de locomotive. Jeune homme, il pressent si bien la manière dont l’instinct de mort se déguise sous tous les appétits, l’Idée de mort sous toutes les idées fixes, la grande hérédité sous la petite, qu’il se tient à l’écart : d’abord des femmes, mais aussi du vin, de l’argent, des ambitions qu’il pourrait avoir légitimement.

    Il a renoncé aux instincts ; son seul objet, c’est la machine. Ce qu’il sait, c’est que la fêlure introduit la mort dans tous les instincts, poursuit son travail en eux, par eux ; et que, à l’origine ou au bout de tout instinct, il s’agit de tuer, et peut-être aussi d’être tué.

  • Boucs

    Boucs

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    د.م. 91

    « Dans dix ans que seras-tu ? demande-t-on à Yalann Waldik, petit cireur algérien. « Je serai un cireur de vingt ans, si Dieu le veut ». Dix ans plus tard, Waldik fait vendre le dernier bouc de son père pour rejoindre, en France, les immigrés nord-africains, les Boucs, parqués en marge de notre monde et qui, « à raison de 69 kilos par Arabe » , représentent, dans les années cinquante, « 20 000 tonnes de souffrance » .

    Ni l’amour de sa compagne Simone dont il a un enfant, ni l’amitié de Raus, ni la rédaction, en prison, du manuscrit des Boucs ne guériront Waldik de la révolte et de la haine – fruits de la misère et du racisme. Quarante-cinq ans après sa parution, le roman de Driss Chraïbi reste d’une poignante actualité.

  • Cure De Tours - Pierrette

    Cure De Tours – Pierrette

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    د.م. 91

     » L ‘état de célibataire, écrit Balzac, est un état contraire à la société « . Le célibat engendre la solitude, la frustration, la haine ; Pierrette, un des drames les plus sombres e La Comédie Humaine, nous montre comment les calculs de la sottise et de l’avarice aboutissent au meurtre de l’enfant. Le Curé des Tours met en présence les deux catégories d’êtres dans lesquels les poisons du célibat se développent de la manière la plus redoutable : la vieille fille et le prêtre. Remarquable document politique sur la puissance de l’Eglise sous la Restauration, Le Curé des Tours illustre en même temps le postulat balzacien selon lequel les existences les plus obscures recèlent autant de violence que les tragédies de l’histoire : le terrible abbé Troubert qui conduit à la mort l’innocent abbé Birotteau, c’est  » Sixte Quint réduit aux proportions d’un évêché « .

  • Cure De Village

    Cure De Village

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    د.م. 91

    Monseigneur, dit l’abbé de Grancour, tout est inutile, et nous aurons la douleur de voir mourir ce malheureux Tascheron en impie, il crachera sur le crucifix, il reniera tout, même l’enfer… Quand Tascheron doit-il être exécuté ? demanda l’Evêque. Demain, jour de marché, répondit monsieur de Grancour. Messieurs, la religion ne saurait avoir le dessous, s’écria l’Evêque. L’Eglise se trouve en des conjonctures difficiles. Nous sommes obligés à faire des miracles dans une ville industrielle où l’esprit de sédition contre les doctrines religieuses et monarchiques a poussé des racines profondes… J’irai voir ce malheureux.

  • Demons

    Demons

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    د.م. 104

    Dostoïevski écrit Les Démons en riposte à un péril, celui d’un attentat anarchiste, et en soutien à celui qui deviendra le tsar Alexandre III. Il dépeint un monde où les nobles s’affrontent, laissant le champ libre à leurs ennemis, les socialistes, qui s’installeront durablement au sein de la nouvelle génération.

    À partir de 1871, d’abord en roman-feuilleton, Dostoïevski met en scène un monde immense et, à travers la voix de son narrateur, donne vie à une impressionnante galerie de personnages. La multiplicité des rebondissements crée un suspense permanent, captivant. Si simples en apparence, les intrigues sont en réalité complexes et profondes. Sous ses allures de pamphlet prophétique, ce roman en dit beaucoup sur son époque, et plus encore sur la vision que l’auteur a de son pays.

  • Docteur Pascal

    Docteur Pascal

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    د.م. 104

    Dans cette touchante histoire d’amour entre un grand spécialiste de l’hérédité et sa nièce, on trouve l’aboutissement d’une aventure familiale, celle des Rougon-Macquart, et un roman scientifique sur ce sujet si actuel, l’hérédité ou la génétique. Bref, une synthèse de l’art et de la pensée, Le Crépuscule des dieux ou Le Temps retrouvé de Zola, la fin d’une longue aventure qu’elle résume et conclut, et un  » appel à la vie « , un splendide message d’espoir.  » La vie, la vie qui coule en torrent, qui continue et recommence, vers l’achèvement ignoré ! la vie où nous baignons, la vie aux courants infinis et contraires, toujours mouvante et immense, comme une mer sans bornes ! « 

  • Du Cote De Chez Swann

    Du Cote De Chez Swann

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    د.م. 91

    « Et tout d’un coup le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté…

    Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. »

  • Enfant Et La Riviere

    Enfant Et La Riviere

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    د.م. 91

    L’âme se manifesta vers minuit. Elle marcha le long du rivage, écarta un buisson et descendit sur la grève. Elle m’y apparut, comme une petite blancheur. Cette blancheur erra un moment, puis s’approcha de l’eau. C’est alors que je perdis la tête. Je détachai la barque du mouillage, et tout doucement, à la perche, je la poussai. Elle m’obéit et se mit à glisser sur l’eau noire.  » Voilà peut-être l’une des reconquêtes du XXe siècle, cette liberté poétique, cette remontée à la source des symboles et des images !  » (Jean Steinmann).

  • Etoile Errante

    Etoile Errante

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    د.م. 91
  • Faux-Monnayeurs (Les)

    Faux-Monnayeurs (Les)

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    د.م. 91

    ‘- Depuis quelque temps, des pièces de fausse monnaie circulent. J’en suis averti. Je n’ai pas encore réussi à découvrir leur provenance. Mais je sais que le jeune Georges – tout naïvement je veux le croire – est un de ceux qui s’en servent et les mettent en circulation. Ils sont quelques-uns, de l’âge de votre neveu, qui se prêtent à ce honteux trafic. Je ne mets pas en doute qu’on n’abuse de leur innocence et que ces enfants sans discernement ne jouent le rôle de dupes entre les mains de quelques coupables aînés.

  • Harrouda

    Harrouda

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    د.م. 188

    Harrouda n’apparaît que le jour. Elle commence par lâcher ses cheveux en avant et tourne sur place. Puis elle relève sa robe. Les enfants n’ont que le temps d’y croire, déjà le rideau est baissé. Le reste, ils le retrouvent dans leurs rêves et, pour le narrateur, à chaque étape de son adolescence. Harrouda, prostituée déchue, fut son premier amour, et la maîtresse de deux villes : Fès, lieu de toutes les vertus et de la tradition, Tanger – que Jean Genet appelle Tanger-la-trahison. Une femme, deux villes, toutes les femmes,  » et nous guettons la solitude pour de nouveaux fantasmes. Nous les collons sur une page d’écriture. Le rire. Seul le rire pour accoupler ce que nous avons osé.  » Ce livre est un roman-poème du grand conteur marocain Ben Jelloun.

  • Homme Qui Venait Du Passe

    Homme Qui Venait Du Passe

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    د.م. 91

    L’inspecteur Ali n’est jamais pressé, même quand la sécurité du monde est enjeu. A fortiori quand une huile du gouvernement marocain le convoque pour lui annoncer une macabre découverte: un cadavre au fond d’un puits dans le patio d’un riyad, un palais de Marrakech. Entre deux bouffées de kif et quelques tajines épicés, Ali mène l’enquête grâce à son traditionnel réseau d’indics, composé de femmes de ménage, de chauffeurs de taxi et de caïds de la drogue. Mais il déploie cette fois ses antennes beaucoup plus loin que d’habitude, du côté de la France, des États-Unis et de l’Afghanistan. Qui est donc le mort du riyad, de quel réseau islamiste était-il le chef ? De la mafia marocaine aux coffres-forts des banques suisses, en passant par les hautes sphères du renseignement occidental, un gigantesque jeu de piste se met en place, où Ali progresse nonchalamment vers les secrets les mieux gardés de la planète.

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