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Histoire du Maroc depuis l’indépendance
د.م. 2280 sur 5Le 2 mars 1956, le Maroc recouvre son indépendance, après quarante-quatre années de protectorat. De 1956 à 1961, Mohammed V restaure la puissance de son trône, rendant possible le règne de son fi ls Hassan II (1961-1999), qui consolide l’intégrité territoriale du pays. En 1965, Ben Barka paye de sa vie son opposition au régime, mais l’instabilité persiste et culmine lors des coups d’État de 1971 et 1972. Hassan II reconstruit alors un pouvoir ébranlé par le consensus autour de la récupération du Sahara, mais au prix des « années de plomb ». Après 1991, le Maroc s’engage dans un processus d’ouverture à petits pas qui conduit à l’alternance de 1998.L’avènement de Mohammed VI en 1999 précipite une transition aux exigences contradictoires : dissocier monarchie et « années de plomb », incorporer les islamistes au champ politique, améliorer la gouvernance tout en contenant la menace terroriste… Mais tout se précipite au rythme des événements de l’histoire : les attentats de 2003, qui relancent l’hypothèque autoritaire, puis les printemps arabes de 2011, qui placent la monarchie au pied du mur : réformer à chaud pour sauver l’essentiel.
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Histoire du Maroc-Bernard Lugan
د.م. 2800 sur 5Dans cet ouvrage, l’auteur retrace toute l’histoire du Maroc, des origines à nos jours. A? la différence de tout ce qui avait e?te? écrit jusque-là?, Bernard Lugan replace dans ce livre le Maroc au coeur de l’espace saharo-me?diterrane?en. En 987, quand Hugues Capet monte sur le trône de France, l’Etat marocain a déjà deux siècles d’existence. A? la fin du XIXe siècle, la France amputa largement le Maroc au profit du nouvel Etat algérien. Quant a? l’Espagne, elle coupa le pays de ses assises sahariennes puisque plusieurs dynasties marocaines en sont originaires. En ayant récupéré le Sahara occidental, le Maroc a renoue? avec ses racines et est devenu une puissance atlantique ouverte sur les grandes routes maritimes.
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Juifs et musulmans au Maroc. Des origines à nos jours
د.م. 2650 sur 5Avant le milieu du XXe siècle, les communautés juives du Maroc étaient fortes de 250 000 âmes coexistant avec dix millions de musulmans. Aujourd’hui, elles comptent moins de 3 000 personnes. L’auteur remet en perspective leur présence plus que bimillénaire dans le pays. Rappelant qu’elles formaient la première communauté juive du monde arabe, Mohamme…Avant le milieu du XXe siècle, les communautés juives du Maroc étaient fortes de 250 000 âmes coexistant avec dix millions de musulmans. Aujourd’hui, elles comptent moins de 3 000 personnes. L’auteur remet en perspective leur présence plus que bimillénaire dans le pays. Rappelant qu’elles formaient la première communauté juive du monde arabe, Mohammed Kenbib souligne leur contribution à l’histoire du Maroc, à sa culture, son patrimoine, son économie, ses échanges maritimes et sa diplomatie.
Il s’attache notamment à étudier la diversité des fondements de leurs relations avec les autres populations, quels qu’en aient été les aléas et les turbulences. En outre, il analyse les bouleversements provoqués par la présence européenne, le protectorat, la Deuxième Guerre mondiale -principalement la Shoah- et le conflit du Moyen-Orient. Il évoque aussi les juifs du Maroc d’aujourd’hui, ainsi que les liens que gardent avec ce pays près d’un million de leurs coreligionnaires d’origine marocaine vivant pour la plupart en Israël, en France, au Canada et ailleurs dans le monde.
Enfin, en 2011, cas unique dans le monde arabo-musulman, une référence explicite à l’ « affluent hébraïque » de la culture marocaine figure dans le Préambule de la nouvelle Constitution du royaume. -
Le Maroc en 100 questions – Un royaume de paradoxes
د.م. 2100 sur 5ui est Mohammed VI ? Est-ce le roi qui dirige le Maroc ? À quoi aspire la jeunesse ? Les Marocaines sont-elles libres ou soumises ? Pourquoi la France et le Maroc ont-ils des relations si tendues ? Le Maroc est-il un modèle pour le monde arabe ? Royaume arabo-berbère à la longue histoire islamique, dynastique et impériale, le Maroc se voit comme le plus occidental des pays arabes et africains. Ami de tous, signataire des accords d’Abraham et affichant un nationalisme décomplexé, le roi Mohammed VI a-t-il gagné ? Avec son soft power, le pays est une puissance islamique écoutée, même s’il peine à convaincre d’une volonté démocratique. Restent des ombres au tableau : misère du monde rural et difficultés économiques, contrôle de la presse, crise ouverte avec l’Algérie ou tensions avec l’Europe pour faire reconnaître la marocanité de son Sahara. En fin connaisseur, Pierre Vermeren décrypte les paradoxes d’un royaume qui se rêve en pays d’exception.
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